
Revue le jeudi 7 janvier (photo de Dan Boud)
Une nonchalance typiquement Un sifflet sourd et son groupe d'accompagnement Les contrevenants matérialisé sur la scène de l'Opéra de Sydney jeudi soir comme s'ils venaient de sortir du lit. Ne jamais être surestimé, Vile - derrière un sourire timide et une tignasse de cheveux bruns - s'est penché vers le microphone pour dire tranquillement 'bonjour'.
Bien que son manque d'engagement du public puisse sembler gênant pour certains, c'est dans les bizarreries particulières et les subtilités attachantes et maladroites que réside l'essence du charme de Vile. Au cours d'un set de deux heures ponctué de changements de guitare réguliers, il a parcouru son vaste catalogue, de 'Jesus Fever' et 'Pretty Pimpin' aux actifs plus anciens 'Dead Alive' et 'Freak Train'. Parmi les morceaux les plus récents, «I'm An Outlaw» fait écho à Neil Young tandis que «Dust Bunnies» rappelle un Bob Dylan enfumé.
Alors que le remarquable «Wakin On A Pretty Daze» a bénéficié de joueurs supplémentaires à la basse et à la batterie, Vile brille mieux lorsqu'il est accompagné uniquement de sa guitare acoustique, ainsi qu'en collaboration avec Stella Mozgawa de Warpaint à la batterie.
Ici, il a souvent exagéré les moments clés de la guitare sur les pédales. Bien que le public ne puisse pas toujours distinguer l'expression de son visage, l'action ressemblait à un sourire narquois.