
★★½
À moitié cuit mais courageux, Chrome Sparks Parallélisme est la définition même d'un raté intéressant; une œuvre bâclée et frustrante qui contient néanmoins des moments marquants.
Pour le meilleur et pour le pire, Parallélisme est sans frontières. En l'espace de trois morceaux gigantesques, Jeremy Malvin - l'homme derrière le nom Chrome Sparks - mélange une multitude de genres et de tons. Et, pour lui donner crédit, cette attitude de forme libre est parfois revigorante. Un morceau comme «Moonraker» est un mélange d'éléments soul, house, pop et électro, et le mépris de Malvin pour les conventions de genre donne à la mélodie une tension destructrice.
Mais il y a une ligne fine entre la forme libre et l'informe, et on a souvent l'impression que Malvin essaie simplement des styles plutôt que de les habiter pleinement. Le «Give It Up» de plus de huit minutes présente une section centrale pleine de clichés musicaux, et bien que le tempo lent de «Ride The White Lightning» contienne une certaine quantité de plaisir, il laisse très peu dans son sillage.
C'est dommage, surtout compte tenu des éclairs de grandeur repérés tout au long de la pièce. Ce dont Malvin a besoin plus que tout, c'est d'un censeur; quelqu'un pour encourager l'artiste à rester sur la bonne voie.
Il y a un super album dans Chrome Sparks. Ce n'est tout simplement pas ça.
Les étincelles chromées Parallélisme est sorti maintenant Futur classique .